Rencontrez notre équipe pastorale
Nous sommes une équipe de prêtres ouvriers. Chacun de nous a un travail séculier qui se conjugue au ministère pastoral.
Mgr Gaëtan Boulay
3e archevêque métropolitain de l'Église. Il a oeuvré dans le monde de l'éducation.
Mgr Pierre Martel
Évêque émérite. Il a oeuvré en institution financière et en milieu d'hébergement pour les personnes âgées.
Mgr Yves Samson
Évêque coadjuteur. Il a oeuvré en milieu de soins de santé en tant qu'intervenant en soins spirituels en Montérégie. Il est responsable du service pastorale à la résidence Le Cousineau de St-Hubert.
Père Wilson Ramirez
Colombien d'origine, il accompagne une petite communauté à Québec. Il travaille aussi comme intervenant en soins spirituels au sein de l'équipe du CHU de Québec-Université Laval.
Mgr Thomas Fehervary
Fondateur de l'Église Chrétienne Catholique Traditionnelle.
(1917-1984)

Notre histoire
Mgr Thomas Otto de Csernohorsky Fehervary
Né le 27 novembre 1917 à Arad en Transylvanie (autrefois partie de l’Empire Austro-Hongrois, maintenant incorporée dans la République roumaine). Ses ancêtres étaient vice-rois de Prague et d'Europe.
Il décroche son baccalauréat de l’institution THE GYMNASIUM à Budapest en Hongrie. Il ira ensuite à Plock, en Pologne, pour ses études menant à la prêtrise, sous l’égide de l’archevêque James M.R. Prochniewski - Église chrétienne (vieille) catholique - jadis professeur du Lublin Theological & Philosophical College. Il se verra attribuer la plus haute disctintion, « Summa Cum Laude », par la direction des études du Pockland College.
Il sera ordonné prêtre par Mgr James Prochniewski le 19 janvier 1939 pour le presbytérat de Hongrie. Il sera nommé Dean of the Pro-cathedral Church of St. Augustine à Budapest. Il poursuivra des études au Cornelius Jansen Theological and Philosophical College dont il deviendra le Président en 1942.
Il s’enrôlera dans les forces armées au cours de la 2e Guerre Mondiale, de 1942 à 1945. Au cours de ce service militaire, il recevra plusieurs médailles pour le courage déployé dans l’assistance fournie à ses frères d’armes.
Il sera élu évêque le 10 septembre 1945 à Budapest. Son élection recevra l’assentiment du gouvernement hongrois ; le 11 novembre de la même année, aura lieu sa consécration épiscopale présidée par l’archevêque Prochniewski assisté de deux évêques coadjuteurs de Pologne. Puisque l’Église (vieille) catholique hongroise était reconnue par l’Empereur Francis-Joseph depuis 1878, le nouvel évêque aura droit au même traitement et honneurs offert par le Parlement et le gouvernement hongrois, que ceux accordés aux évêques catholiques romains.
En 1949, le Parti Communiste prend le pouvoir en Hongrie. Puisque Mgr Fehervary se dit apolitique et indifférent à l’idéologie marxiste, il sera destitué de ses fonctions et l’Église sera dissoute par le Parti. En 1951, il sera contraint de subvenir à ses besoins en tant que travailleur d’une fonderie détenue par le gouvernement.
De 1949 jusqu’en 1956, il travaillera avec acharnement en compagnie de ses prêtres pour le rétablissement de l’Église, de son clergé et des droits humains. Ce travail portera fruit : le 17 octobre 1956, sous le gouvernement de Imre Hegedus, l’Église (vieille) catholique de Hongrie, et son évêque, retrouvaient leur statut juridique – et ce à une semaine de la révolution hongroise.
Mgr Fehervary accueille le changement politique marquant l’arrivée du premier ministre Nagy et le jour du 1er novembre 1956, il signe un document appuyant les 16 revendications du peuple hongrois. Mais la révolution hongroise échoue. Le premier ministre Nagy trouve asile politique à l’ambassade de Yougoslavie, laissant derrière lui – au parlement - plusieurs documents compromettants sur lesquels apparaissent les noms de Mgr Thomas Fehervary et de certains membres du clergé. Ces documents se retrouveront entre les mains du nouveau gouvernement communiste qui s’installe au pouvoir et qui entreprend une opération de grand nettoyage. Mgr Fehervary et sa mère sont visés par cette opération. Malgré son arrestation et son emprisonnement, il continuera de se battre pour son Église et ses fidèles.
Le 4 août 1964, il échappera à ses geôliers prenant la fuite : il quittera la Hongrie en direction de Vienne en Autriche où il espère trouver un asile politique. De là, il se rendra ensuite en France et au Canada. Il s’installera à Montréal, le 21 juillet 1965. C’est le cardinal Paul-Émile Léger qui, dans un geste de charité et d’œcuménisme, l’accueillera dignement.
Une fois installé au Québec, Mgr Fehervary a voulu poursuivre son épiscopat auprès des membres de la communauté hongroise qui, comme lui, ont immigré ici. Son ministère l’amènera à accueillir des francophones ce qui lui donne un élan. L’Église qui jusque-là portait le nom d’Église Vieille Catholique de Hongrie fut transférée au Canada et changea de nom pour celui d’Église Chrétienne Catholique Traditionnelle. Elle a été constituée par lettres patentes émises le 5 août 1969 en vertu de la Partie II de la Loi sur les corporations canadiennes. Le 4 juin 1971, l’Assemblée nationale du Québec (chapitre 129) sanctionnait la loi concernant l’Église Chrétienne Catholique Traditionnelle (ECCT).
La succession apostolique de l’ECCT remonte à Mgr Antonio Barberini consacré à l’épiscopat en 1655. Il est le neveu du pape Urbain VIII. Le 18 avril 1973, sa sainteté le pape Paul VI reconnaissait canoniquement, c’est-à-dire sans autre consécration sub conditionnelle, Mgr Max Rademacher qui était jusque-là évêque auxiliaire de Mgr Thomas Fehervary qui lui avait conféré l’épiscopat le 27 juin 1962.
L’existence de l’ECCT s’inscrit en droite ligne avec à la déclaration « Dominus Jesus » du 6 août 2000 qui stipule que « les Églises qui, quoique sans communion parfaite avec l’Église Catholique, lui restent cependant unies par des liens très étroits, comme la succession apostolique et l’eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières ».
Traduit et adapté de l’anglais par Mgr Yves Samson, évêque ECCT.
Nos prédécesseurs
Mgr Roger Parent
2e évêque de notre Église
Mgr Joseph Tardif
évêque coadjuteur
Mgr Richard Taylor
Évêque auxiliaire